Il faut penser au Menière, dès l'apparition de signes comme une sensation d'oreille bouchée ou une hyperpression dans l'oreille. Son diagnostic est clinique.
La plupart du temps ces sensations sont en lien avec des émotions non exprimées.
Le bilan ORL déterminera s'il s'agit d'un catarrhe tubaire auquel cas, le diagnostique de Menière ou d'hydrops est éliminé.
L'IRM cherchera d'autres causes neurologiques. Si elle est normale le praticien doit orienter de suite vers un psychothérapeute qualifié qui vous proposera des séances de Tipi ou/et d’EMDR.
Il est possible de compléter par les techniques d'affirmation de soi pour apprendre à gérer les conflits interpersonnels. La vie deviendra alors plus douce et les signes d'appel que sont les symptômes disparaitront car ils n'auront plus lieu d'être : vous les aurez compris.
Le sujet de la psychosomatique en ORL intéresse peu les médecins par méconnaissance. Il concerne les patients car une approche différente peut les aider à s’en sortir. C'est donc à vous, patients, de faire ce qu'il faut pour vous. Il s'agit de traiter votre souffrance. Il y a des possibilités de traitement bien avant que ne surgissent les vertiges, la surdité et les acouphènes. Si ces derniers signes sont déjà apparus, alors n'attendez pas d§s le bilan ORL réalisé, consultez un psychothérapeute formé à cette prise en charge. A l'origine de la maladie de Menière sont les émotions. Les renseignements figurent sur le site www.anne-marie.piffaut.over-blog.com.
Aux personnes souffrant de vertiges de Menière survenant de façon chronique des jours, des mois, des années et parfois des décennies, à celles qui ont suivi jusqu’à cent séances de rééducation vestibulaire, consulté jusqu’à huit médecins différents dont plusieurs ORL qui n’ont plus rien à proposer que des instillations d’ototoxiques ou une neurotomie vestibulaire, à toutes ces personnes qui sentent qu’il existe autre chose, des émotions à l’origine de leurs troubles, je conseillerais de consulter pour des pratiques de régulation émotionnelle. Elles seront utiles non seulement pour éviter les crises mais aussi pour s’orienter vers des bons choix de vie. Quand on libère les émotions, on libère les pensées.
Or, en quelques consultations de prise en charge psychosomatique intégrative, les symptômes diminuent en intensité et en fréquence jusqu’à disparaître complètement.
Pour les acouphènes les personnes disent s'habituer, mieux les tolérer ("Ils sont là mais ils ne me gênent plus") ou disent les voir disparaître eux-aussi.
Concernant la surdité : si les cellules nerveuses de l'audition sont détruites, il est évident que la psychothérapie restera infructueuse. Elle ne rendra pas une audition normale, tout au plus elle permettra d’éviter une dégradation du fait de la disparition des crises. Alors n'attendez pas qu'il soit trop tard pour réguler vos émotions et éviter l'apparition de nouvelles crises.
Pourquoi attendre d’en arriver à cette extrémité (surdité, vertiges) pour orienter vers une prise en charge psychosomatique ? Il y a des solutions. Vous êtes l’auteur de votre guérison. Si vous êtes motivé, vous y arriverez maintenant que vous n’êtes plus dans la méconnaissance du problème.
Les patients chroniques pour qui "rien ne marche" sont des victimes des aléas de la vie. Ce qui leur est arrivé peut sembler banal pour les soignants et être vécu comme dramatique par les patients. Le praticien ne juge pas. Il écoute le patient et traite en fonction de sa demande. Cette dernière n’est peut-être pas claire tout de suite. Il prendra le temps qu’il faut pour la préciser. Une fois prêt, il pourra commencer les séances.
Les facteurs de stress s’additionnent au fil du temps. Les expressions « ras le bol », « la coupe est pleine », la goutte qui fait déborder le vase » sont très évocatrices. Alors jour après jour nous allons nettoyer, vider, libérer ce trop plein de négatif et faire de la place pour remplir de bonnes choses. Que du positif ! Et, information très importante, même si les facteurs de stress ne sont pas répertoriés dans la rubrique "stress post traumatique" du DSM IV (bible des troubles psychiatriques), dans la mesure où le sujet s’en plaint, ils peuvent bénéficier des soins de l’EMDR et de Tipi pour que leur retentissement fonctionnel et somatique soit amélioré cliniquement.
Un homme victime d’un échec de la neurotomie vestibulaire, cophotique puisque son nerf audio-vestibulaire a été sectionné, n’arrive pas à guérir. Les vertiges ont persisté comme au premier jour. Il est en colère envers le chirurgien pas seulement à cause de la perte de son audition, mais surtout parce que le chirurgien, confronté à son impuissance, ne veut plus le recevoir. Le traitement de la colère est de la dire. Privé de cet échange qui risque d’être effectivement houleux, ce patient ne peut pas guérir. Guérir dans son cas signifie faire le deuil de son audition perdue.
L' EMDR, associée aux techniques d’affirmation de soile lui permettront. Et ses troubles disparaîtront
Une femme qui consulte pour les mêmes raisons, échec de neurotomie avec en plus de la cophose, une paralysie faciale hésite à revenir. Pourquoi? En fait elle craint de parler de ses problèmes, malgré son état, elle a peur de remuer le passé. « La marmite est pleine » de mauvais souvenirs qu'elle tente de refouler. Elle n'y parvient pas. C'est comme une idée fixe. Dès qu'elle se retrouve face à elle-même les images surgissent. Elle rumine, la pression monte et le vertige se déclenche. Pour éviter cela, elle s'active, tellement qu'elle se sent toujours fatiguée. Ses médecins, car elle en a plusieurs (aucun n'arrive à la traiter), ont épuisé leur arsenal thérapeutique. Aucun ne lui a posé les questions :
- "Qu'est-ce qui ne va pas?",
- "Qu'est-ce qui ne va pas dans votre vie?".
Ces questions, je les lui ai posées. Elle a failli ne pas revenir. Elle ne voulait pas avouer sa honte. Pourtant le traitement de la honte, comme celui de la colère est de la dire. Une petite voix l'a poussée à reprendre le chemin de la consultation psychosomatique. Au fond d'elle-même, elle savait qu'il s'agissait de la meilleure des solutions. "Pas la peine de tourner autour du pot" s'est-elle dit en chemin. "Parle". Elle a parlé, elle a été écoutée et elle s'est traitée. Elle a évoqué ce qui la perturbait depuis son mariage et bien d'autres choses encore. Personne ne lui rendra son oreille. Personne ne lui rendra sa mobilité faciale, mais elle aura gagné en qualité de vie. "Si seulement j'avais consulté plus tôt" a-t-elle conclu. Oui bien sûr. Les ORL sont des chirurgiens. Leur profession est d'opérer. Les psychothérapeutes sont formés à l’écoute (l’écoute ne suffit pas. Seules les techniques de régulation émotionnelle permettront de vider le sac … endolymphatique. Ceux qui sont formés à la psychosomatique sont des denrées rarissimes.
Pour les patients :
Avant toute indication de chirurgie castratrice, neurotomie vestibulaire ou d'instillation intra auriculaire de produits oto-toxiques, n'hésitez pas à réfléchir et à vous poser la question :" Qu'est-ce qui ne va pas dans ma vie?" C'est vous et vous seuls qui connaissez la réponse. Cela nécessite de vous poser et de prendre le temps de réfléchir. Comme cette dernière patiente, il est possible que vous avanciez à reculons car pour se traiter il faut parfois re-traverser les émotions du passé. Mais après, quel soulagement!
anne-marie.piffaut.overblog.com
Psychothérapie à orientation psychosomatique. Prise en charge des acouphènes, des vertiges, de l'hyperacousie, de l'hydrops labyrinthique, des troubles anxio-dépressifs ...
Lorsque vous êtes sur la page d'accueil du site, écrivez Piffaut dans RECHERCHER et vous obtiendrez la liste de ses ouvrages. L'acouphène dans tous ses états" et "La psychosomatique pour les Z'héros" complèteront cet article.