Il y a toujours quelque chose à faire!

Livre "Une semaine pour guérir "

Sur le site des éditions Baudelaire , en ligne ou dans les librairies

Auteur  Anne-Marie Piffaut

Comment ne pas réagir face à la tristesse et à la douleur des enfants victimes de maltraitance?

Psychothérapeute je suis praticien EMDR Europe,, diplômée de réparation juridique, de Thérapie Comportementale et Cognitive, de sexologie médicale.

En 2012, j'ai accompagné Susana Roque Lopez , chercheur, Docteur en psychologie en Colombie dans un camp de régulation émotionnelle (théâtre, yoga, arts plastiques, chant). Elle met en pratique depuis 2008 le protocole EMDR IGTP d'Ignacio Jarero adapté aux enfants de son pays.

De là est né un livre: "Une semaine pour guérir les enfants victimes de maltraitance " qui va paraître fin mars, mi-avril 2015 aux Editions Baudelaire (site dans les liens de ce blog).

L’étude montre que si la préparation à l'EMDR en groupe est utile, seule l'EMDR guérit. Les tests pratiqués avant, pendant et après le camp le prouvent.

Cette expérience est unique au monde et je vais tout faire pour qu'elle soit connue car on ne peut plus dire que rien ne se fait, et comme vous l’exprimez, il serait bon que les pouvoirs publiques se bougent pour former les professionnels.

J'essaie de faire entendre ma voix en psychosomatique depuis 1995 car j'ai établi les liens entre les somatisations et la survenue d'un stress post-traumatique. Traitant le stress post-traumatique grâce à l’EMDR et aux thérapies intégratives, les symptômes diminuent voire disparaissent . Les patients disent « même s’ils sont là, ils ne me gênent plus ».

Je souhaite acquérir les arguments qui me permettront d’amener les chirurgiens à réfléchir avant de prendre la décision d’opérer quand une psychothérapie pourrait suffire. Il est bien évident que la psychothérapie s'adresse à des personnes motivées car elles sont les actrices de leur propre guérison. On sait que les victimes d'abus se font souvent opérer et au Canada des études ont montré que les césariennes étaient beaucoup plus fréquentes chez les femmes abusées sexuellement.