Le Docteur Nathalie Rapopor Thubschman écrit sur son blog : "Le concept d’intelligence émotionnelle nous confirme que la place des émotions est au centre de nos vies.
Vouloir prouver à tout prix que les femmes ne sont pas plus « émotionnelles » que les hommes c’est se tromper de débat. Nous avons tous besoin de plus d’émotions.
Les pensées et émotions négatives s’accrochent à notre mental comme du Velcro alors que le positif y glisse comme sur du Téflon. C’est une métaphore qui illustre parfaitement le « biais de négativité » dont on parle en psychologie. L’effet Velcro des pensées négatives nous affecte tous, mais la tendance à ressasser se retrouve plus fréquemment chez les femmes.
Dans toutes les cultures occidentales, il existe des différences significatives face aux émotions:
- les femmes sont plus conscientes de leurs émotions et font part d’expériences émotionnelles plus intenses et plus complexes.
- Elles expriment davantage les émotions positives et internalisent davantage les émotions négatives comme la tristesse ou la colère.
- Les femmes ont plus de facilité à ressentir de la gratitude et font preuve de plus de compétences pour ajuster leurs émotions aux situations sociales dans lesquelles elles se trouvent. C’est clairement un atout, n’est-ce pas ?"